Circulation routière dans le bourg de Oudon

Publié le par Parlons d'Oudon

Devons nous attendre la saturation  automobile avant de réagir ?

 


L’attrait résidentiel d’Oudon est important,  mais avec des contraintes d’espace qui posent sans doute question sur son développement à long terme.

                Actuellement, plus de 4000  véhicules empruntent quotidiennement le pont Oudon/Champtoceaux. Lors du denier comptage en sept. 2003 on comptabilisait  déjà 3984 véhicules/jour dont 142 camions.

                En 2010, avec une progression annuelle du trafic de l’ordre de 5%, cette liaison sud/nord devrait approcher les 5600 véhicules/jour.                  Toutefois, nous pouvons toujours espérer être en dessous de ce seuil après le doublement prévu du pont d’Ancenis. Mais les habitudes ont la vie dure et si le rond-point prévu à la croix Rouge (sur la RN23 direction Ancenis) améliorera la sécurité, cette nouvelle structure servira aussi de « pompe aspirante » en facilitant le « tourne à gauche »  vers Nantes et  créera à courte échéance une intensification du trafic sud/nord.

                Il faut bien comprendre les inconvénients d’une augmentation non maîtrisée de la circulation automobile en terme de sécurité, mais également  d’image pour une cité à vocation touristique.


 


 

 

                En terme de Sécurité: Entre 8H45 et 9H00, nous avons comptabilisé en moyenne plus de 200 passages de véhicules au carrefour de la place de l’église. Vers 7H20, à l’heure ou les adolescents prennent  le car, le problème est le même et cette concentration automobile sur ce type de créneaux horaires ne permet plus d’assurer dans les meilleures conditions la sécurité des plus jeunes.

                De plus, l’étroitesse des voies du bourg ne permet pas l’utilisation de vrais trottoirs qui sont censés protéger les piétons des débordements automobiles.

                La vitesse excessive de certains véhicules est aussi un facteur aggravant car si la plupart des automobilistes respectent la réglementation, aucun aménagement de sécurité dissuasif n’incite une minorité d’irresponsables à changer de comportement. .

En terme d’image: Notre commune, par sa situation géographique (au confluent du Hâvre et de la Loire) et par son patrimoine (la Tour et ses ruelles) peut avoir la légitime ambition d’être un jour classée « cité de caractère ». Le contournement de notre commune deviendra une nécessité.

 

                Alors, devons nous attendre la saturation automobile avant de réagir? Les contraintes inhérentes aux aménagements nécessaires pour une déviation (topographie des lieux, classification viticole, Natura 2000 ...) sont considérables. Les délais pour la réalisation de ce type de projet sont très importants ; il faut donc se poser tout de suite la question pour espérer une réalisation dans 10 ou 20 ans, afin d’éviter que certaines solutions qui existent encore disparaissent (extension du bourg par exemple), d’alerter les instances départementales pour inclure notre problème local dans un contexte plus général et en attendant, de sécuriser la circulation par des aménagements appropriés, trottoirs, ralentisseurs, chicanes…

                La sécurité est un sujet prioritaire, qui doit être traité par secteur, car les villages ont  également des exigences spécifiques en matière de sécurité routière et seule la concertation des riverains permettra une approche pragmatique des problèmes rencontrés.


 


 


Publié dans P.d'Oudon : Nov. 2005

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