Dossier energie renouvelable

Publié le par Parlons d'Oudon

LES ENERGIES RENOUVELABLES :

De NOTRE PlaNETE à notre commune

 


Depuis l’avènement de la révolution industrielle, le développement économique et la consommation d’énergie semblent croître indissociablement. Pourtant, 90 % de l’énergie consommée par les activités humaines provient de sources d’énergies fossiles et donc non renouvelables.

 

La crise pétrolière de 1973 a souligné l’inégale répartition géographique des ressources (pétrole, mais aussi gaz, charbon, uranium) et a conduit les pays consommateurs à accroître au maximum leur indépendance énergétique et à diversifier leurs approvisionnements. De plus, la combustion des ressources fossiles génère des pollutions dont le niveau est devenu dangereux pour les générations futures et ce, même à court terme (réchauffement climatique, montée des eaux, désordres climatiques de tout ordre…).

 

La prise de conscience des grands pays industrielles » s’est faite progressivement du sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 à celui de Kyoto en 1995. Malgré des divergences entre pays concernant le cadre réglementaire à mettre en place (tous les pays n’ont pas signé le protocole de Kyoto par exemple), un consensus s’est dégagé autour des axes suivants :

 

- La maîtrise de la consommation à plusieurs niveaux, transport, Bâtiments (publics et privés, consommation des ménages…),

- La diversification du mix énergétique par le recours important aux sources d’énergies renouvelables,

- L’accélération de la recherche dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité et des techniques nouvelles.

 

Parmi les états signataires du protocole de Kyoto, la France, encore très en retard en vue des objectifs fixés, a mis en place de nombreux plans et programmes (éoliens, hydrauliques, solaires) visant à favoriser la production d’énergie issue d’énergies renouvelables.

 

Outre ces projets de productions industrielles, des économies d’énergie peuvent être parallèlement mises en place mais cela nécessite un engagement local afin d’agir plus profondément sur la conscience et les modes de consommations. La commune, de par sa proximité et de sa politique, doit servir d’exemple en ayant recours au maximum à ces énergies renouvelables, pour chaque investissement, elle se doit d’apporter des solutions compatibles avec les économies d’énergies.

 

La sensibilisation des citoyens aux énergies renouvelables, par des campagnes de communication ou des incitations comme la prise en compte des procédés adaptés (maison en bois, équipement solaire, compostage individuel) ou l’association des énergies renouvelables et des bâtiments  publics (salle de sports, mairie, école) permettraient à long terme une réforme profonde de notre conception des énergies nécessaires au respect de notre chère planète.

 

De nombreuses agences comme l’ADEME ou le CLER (Comité de Liaison Énergies Renouvelables) encouragent les communes à gérer de façon rationnelle l’énergie publique en proposant des plans de gestion (conseiller en énergie…) afin d’éviter des dérives de consommation et notamment celles concernant les éclairages publics (patrimoines, voies publiques…).

 

Des prises de position au niveau communal mais aussi intercommunal permettraient également la réalisation de projets valorisant ce type d’énergie. Ces projets communs permettraient de partager les frais humains et financiers, portant généralement préjudice à ce type d’action responsable.

 

Tout ceci s’assemble dans une totalité qui peut parfois être abstraite de par la faible ampleur des économies potentiellement réalisables mais, devant le pessimisme de la réalité, doit s’opposer aujourd’hui l’optimisme de la volonté qui dépend de notre engagement à tous.

 

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